Si près!
ces premieres lueurs de mon existence,
Qui me reviennent si souvent avec insistance,
Assis, pensif, mon esprit s'évade vers ces moments d'innocence.
Si loin!
ces années vécues dans la juvénile insouciance,
Ces printemps enlassés par cette divine enfance,
Assis, pensif, ces instants se rappellent à moi avec insistance.
Si présents!
Ces instants de vie qui m'ont donné ces sourires,
Ces scenes de vie qui m'ont donné ces fous rires,
Assis, passif, les émotions m'assaillent sans flechir.
Si amer!
j'étais pris dans cette soudaine tourmente,
Pêchant à vouloir reveiller ce bonheur par moments,
Cherchant du regard ce feu si tendrement.
Voici, me disait-on!
Voici venu le temps du réveil, très cher!
Lève toi, marche vers ton destin sans te détourner,
Le bonheur est au bout, si sensible à ton toucher.