Qui suis-je?
Cette question revient à nouveau, et toujours sans réponse.
Suis-je un ange, ou un démon. Je ne pense pas être mauvais, mais suis-je bon pour les autres?
Penser ne suffit certainement pas; l'action reste toujours ce que l'on voit et ce que l'on ressent. Et oui, je sait qu'on vit dans un monde où les actes sont surveillés, où l'avis des autres et leur regard comptent énormément. Ah le poids de la société, c'est un fardeau que je porte, que nous portons tous. Il est lourd et nous empeche d'avancer; et de faire comme on a envie parce que ce regard nous suit, dicte nos actes. Mais le coeur nous en dit autrement, c'est pas pour autant qu'on resiste car le qu'en dira-t-on veille au grain. Que faire? Fuir, est-ce la solution? Car ne fuirai-je pas le bonheur? Ne fuirais-tu pas le bonheur? Sait-on jamais j'ai l'habitude de dire, et que certaines choses ne sont pas feintes ni imaginées. Elles sont reelles et ont été vécues; ressenties, savourées. Tout jeter, le qu'en dira-t-on ne vivra pas à notre place, ne nous fera pas vivre. Lèves-toi, marches et demandes toi ce que tu veux faire à cet instant, sans laisser l'autre dicter ta conduite.
Et ma question? Elle reste sans réponse, cruciale. Mais qui es-tu pour moi, cela je le ressens très clairement.
